« Hors-série »
David Cadotte
(Groupe de partage / Hommes)
Hors-série
Réseau/H.B.N
26 janv. |
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« Le processus de l'adoration » Psaumes 120 à 134
Denis Guay
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– Denis Guay | |
2 févr. |
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Série: « Objection refusée! »
Trevor Bridgeman
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– Trevor Bridgeman | |
9 févr. |
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St-Valentin
Adama Dicko
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– Adama Dicko |
Les uns... les autres
On trouve, dans le Nouveau Testament, un grand nombre de commandements comportant la formule : « les uns... les autres ». Ces commandements sont importants car ce sont eux qui construisent l’Église comme corps social. Ce ne sont pas simplement des commandements que nous sommes appelés à vivre chacun pour notre part; ce sont des commandements qui nous incitent à la réciprocité, au vécu en groupe. Ce sont donc des commandements communautaires. C’est en communauté que nous devons les vivre et nous rendre collectivement vigilants à leur propos.
L’épître aux Éphésiens mentionne trois commandements de ce type :
Le premier est : « Supportez-vous les uns les autres dans l’amour » (Eph. 4 : 2). On n’est pas, là, dans une vision à l’eau de rose de l’Église ! Se supporter les uns les autres est souvent nécessaire. Il en va de la vie d’Église comme de la vie de couple : on s’aime pour l’essentiel, mais il reste les petits détails qui pourrissent la vie, la manie d’untel que nous ne supportons pas. Supporter les autres et leurs petites manies ce n’est pas très exaltant, mais c’est pourtant la base de la nouvelle société ! Y a-t-il une vie d’Église possible sans ce minimum de compréhension mutuelle ?
Le deuxième commandement dit : « Soyez bons et compatissants les uns pour les autres » (4 : 32). Cela nous livre une vision dynamique de la vie communautaire : ce qui compte c’est notre investissement pour les autres, notre attention aux autres. C’est dans la mesure où notre regard est dirigé vers les autres dans un esprit de compassion que nous allons de l’avant tous ensemble.
Enfin Paul écrit : « Soumettez-vous les uns aux autres » (5 : 21 ). Si l’on réfléchit bien à ce commandement, il est assez révolutionnaire. Cela veut dire que, chacun à notre tour, suivant le moment, suivant le domaine considéré, nous sommes appelés à nous soumettre aux autres. Ce ne sont pas tout le temps les mêmes qui sont censés se soumettre. Je me soumets à toi pour cet aspect de la vie d’Église, parce que l’Église t’a confié telle responsabilité et tu te soumets à moi dans le domaine où l’Église m’a confié une responsabilité.